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La Présidence


Son Excellence Monsieur Le président de la République Maître Abdoulaye WADE en présence du Ministre de la Culture Monsieur Amadou Tidiane Wane Accueillant Le Directeur de la Cie les Gueules Tapées pour le sénégal qui gagne

La Présidence soutient Les Gueules Tapées
 
17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 15:19
"Les Gueules Tapées" tiennent en haleine leur public (Galerie photos)

Après deux mois d'intense travail, la Compagnie Les Gueules Tapées, en coproduction avec les graines du Soleil de la France et les Buvelas du Congo, a joué pour la première fois en spectacle : "La mort et l'écuyer du Roi".

Par la danse et les chants wolof, mandingue, lingala,... le metteur en scène, Macodou Mbengue, a réussi un parfait mélange de la culture africaine pour bâtir sa mise en scène. "La mort et l'écuyer du Roi" qui est pourtant l'une des mises en scène les plus compliquées, a été bien portée par les comédiens. Des professionnels pour la plupart, ils ont su donner le meilleur d'eux. Notamment les danseurs et la chanteuse, qui montaient pour la première fois sur des planches.

Très satisfait, le public, venu nombreux, ne cessait d'applaudir. Monté sur un style simple, mais très cohérent, le spectacle a tenu en haleine son audience. Très accroché, le public était presque surpris par la fin de la représentation. La salle pleine a mis du temps à se désemplir. Aussitôt après, les coulisses sont prises d'assaut par les admirateurs venus féliciter les artistes. Ceux-ci ont eu du mal à rejoindre leur loge, retenus entre parents, amis et admirateurs.

"La mort et l'écuyer du Roi" a été montée dans un contexte typiquement africain. Écrite par Wolé Soyinka, inspiré par un fait réel qui s'est déroulé au Nigeria en 1946, l'histoire est située dans le contexte de la culture Yorouba.


D. Batoumaï Hortence

Source : La sentinelle nouvel hebdomadaire au sénégal

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11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 15:00
Le Théâtre Daniel Sorano accueille, le 14 mai, la première de La mort et l'écuyer du roi. Les Gueules tapées, associées à la compagnie Les Bivelas du Congo Brazza, rendent hommage à l'auteur de la pièce, le Nigérian Wolé Soyinka.

La mort et l'écuyer du roi met en scène une histoire survenue en milieu Yoruba en 1946. Tirée du classique du dramaturge nigérian Wolé Soyinka, la pièce revient sur la confrontation entre l'administration coloniale et des Africains. Comme le veut une coutume locale, l'écuyer du roi, son cheval et son chien doivent être tués 30 jours après la mort du souverain, pour le guider au royaume des morts. La scène est jugée barbare par les Colons qui s'y opposent. La mort et l'écuyer du roi, confronte ainsi deux cultures : celle moderne incarnée par les Occidentaux contre celle traditionnelle défendue par les Yorubas.

Cette histoire est jugée intéressante par le metteur en scène, Macodou Mbengue, qui l'a adaptée. ‘Ce qui a facilité mon travail', a-t-il fait savoir, hier au centre culturel Blaise Senghor. ‘C'est un récit assez cocasse et fascinant', remarque-t-il. Il a essayé de s'adapter par ‘des mots et gestes' au contexte culturel de la pièce. ‘J'ai fait le parallélisme entre ma culture wolof ou peulh du Sénégal à celle Yoruba', explique le metteur en scène.

Comédien congolais, Pierre Claver Mabiala, qui a trouvé difficile à adapter certains passages, pour la plupart des proverbes, espère toutefois réussir à ressortir dans le jeu le message à transmettre.

Et pour la première fois, selon lui, il a travaillé avec des musiciens et des danseurs. La mort et l'écuyer du roi, qui met en scène 14 personnes dont dix comédiens, sera du ‘théâtre total', selon les créateurs. Car il y aura des rites, des chants, de la danse, du balafon.

La première de cette dernière création, répétée pendant deux mois et demi, sera présentée le mercredi 14 mai au Théâtre Daniel Sorano. Cette fois-ci, les comédiens sénégalais ne seront pas seuls. La compagnie Les Bivelas du Congo Brazza partagera la scène avec les Gueules tapées. Les deux formations qui travaillent ensemble pour la première fois, avaient débuté leur collaboration en 2006.

Inscrite dans le programme annexe de la huitième Biennale de l'art africain contemporain (Dak'art 2008), la pièce sera un prétexte pour rendre hommage au dramaturge et Prix Nobel nigérian, Wolé Soyinka.

Fatou K. SEN
E Source: Walfadjri
Vendredi 09 Mai 2008

Merci aux partenaires de tous les jours :
La Prèsidence de la République du sénégal
La Fondation Sonatel, Le Centre Culturel Blaise Senghor Le Théâtre National daniel Sorano, L'Imprimerie SAM , Le Ministère de la Culture du Sénégal, Le FEST'ART (Festival International Théâtre pour la Paix

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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 17:00

Au programme du FEST'ART Le Clan du destin ou Mbëk mi L’émigration clandestine sur les planches de Sorano

 

 La grande première de la pièce de théâtre Le clan du destin ou Mbëk mi a eu lieu jeudi dernier au Théâtre national Daniel Sorano. Mise en scène par Macodou Mbengue, la nouvelle création de la compagnie Les Gueules Tapées met sur les planches le problème de l’émigration clandestine.

Contribuer par un cri de désespoir, rythmé par le verbe et le corps, mais aussi donner la parole à ceux qu’on appelle des clandestins pour qu’ils parlent d’eux-mêmes avec leurs propres mots, puisqu’ils sont les plus éloquents, les plus exhaustifs. C’est ce qu’a fait Macodou MBENGUE, à travers sa pièce de théâtre Le clan du destin ou Mbëk mi, qui a été jouée jeudi dernier au Théâtre national Daniel Sorano. L’histoire mimée par les comédiens en partenariat avec le Théâtre national Daniel Sorano, redonne en effet, une dimension humaine à ce drame qu’est l’émigration clandestine.

Inspiré des œuvres Tu ne traverseras pas le détroit de Salim Jay, La réclusion solitaire de Tahar Ben Jelloun, Le ventre de l’Atlantique de Fatou Diom, cette pièce qui porte sur l’émigration clandestine a transporté le public, sur les bords de la Méditerranée où trois candidats à l’émigration se partagent le bonheur de la traversée comme le malheur de mourir. Mais pourquoi veulent-ils partir ? Pourquoi tout le monde veut-il qu’ils restent ? La réponse à ces interrogations a été confessée sur cette scène, avec l’apport de chaque clandestin qui avait son histoire propre et ses raisons de rêver d’une vie meilleure en Occident.

Faisant découvrir, chacun à sa manière, son univers, ces candidats à l’exil ont su, par un texte lyrique et des intonations de voix tantôt douloureuses, tantôt courageuses, mais surtout par la force des mots, placer le public dans une posture d’appréciation du phénomène de l’émigration, dans ses moindres revers. La trame du récit fait agir trois personnages qui tentent désespérément de regagner les rives du Nord réputé prospère. «Un jour, nous trouverons un jour terre en vue. Ce sera le jour où notre dignité deviendra évidente à autrui... Nous ne seront plus surveillés comme des évadés repris de justesse.» Telle semble bien être l’ultime raison de vivre de ce «clan du destin», qui, fortuitement et au cours d’une interminable attente d’un passeur, rencontre un homme de Dieu, que tout un village a supplié d’aller chercher ses fils disparu dans les flots de la clandestinité, avec son cercueil.

Ce prêtre mi-figue, mi-raisin, parce que partagé entre la foi en Christ et les pratiques vaudous, va, avec l’appui d’un policier, présent lui aussi sur les lieux, essayer de pousser les aventuriers aux découragements. Ils essayeront, chacun à sa manière et par des armes différentes, de dissuader les clandestins à poursuivre leur aventure. Mais dans cette tentative de dissuasion, naîtra une solidarité, née de l’intérêt de chacun des personnages. «Partir ou rester ?» Tel est la vraie question. Mais que faire ?

«A quoi cela ressemble-t-il d’avoir conquis le droit d’avancer, le droit de reculer, le droit de sauter, une ou plusieurs cases», s’interrogent, face à ce dilemme et plus souvent, ces voyageurs qui n’ont cependant pas perdu de vue que «chaque miette de la vie doit servir à conquérir sa dignité». Pour eux : «Si tu es déterminé, une seule pensée doit inonder ton cerveau. Partir loin.» Malheureusement, ce ne sera pas leur cas. Le chemin à parcourir restera encore long. Car, l’un des clandestins sous le coup de feu du policier trouvera tragiquement la mort. Le choc est grand et pousse au découragement total dans ce «clan du destin». Les propos amusants et les discours quelques fois comiques des acteurs de cette pièce théâtrale se transforment en cri de détresse. Dénouement malheureux ! Le plus grand mal de l’émigration clandestine venait ainsi de se produire : la mort.

Dans la salle, la musique jusque-là gaie se transforme en requiem, pour noter la tristesse du drame et amener chaque spectateur à tirer une leçon de cette histoire plutôt pathétique. Et devant cet auditoire, le cercueil baptisé «pirogue à destination de la mort», transporté par l’homme de Dieu, a eu raison des émigrants, pour avoir enfin recueilli le corps devant calmer tout un village de sa détresse. Heureusement que devant sa silhouette inerte, ses compagnons au voyage ont gardé de lui, une leçon de vie, qu’il n’a pas manqué de leur léguer lors de cette malheureuse aventure : «J’ai piétiné la terre noire de l’ouest au nord… Partir sans se retourner. On ne retourne pas quand on marche sur la corde du rêve.»

Interprété par Sadibou Manga, membre fondateur des «Gueules tapées», Anne marie Dolivéra de la compagnie F ’Ame, Pierre Koudédé Seck, et Roger Sambou du Théâtre national Daniel Sorano, Le clan du destin mérite bien, de l’avis de certains spectateurs, d’être repris dans tout le Sénégal et partout en Afrique.

Gilles Arsène TCHEDJI - Source le Quotidien 

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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 15:40

Le Clan du destin ou Mbëk mi


La compagnie « Les Gueules Tapées » a présenté, jeudi dernier à Sorano, la pièce intitulée « Le Clan du destin ou mbëk mi ». Mise en scène par Macodou Mbengue, la pièce évoque l’immigration clandestine autour de personnages échangeant leurs tranches de vie en attendant, au bord de l’océan, un hypothétique passeur. L’immigration clandestine représentée sur les planches. La démarche pouvait se révéler périlleuse et risquer de tomber dans le genre mélodramatique. Mais la difficulté a été heureusement contournée pour trouver le ton juste et les mots vrais exprimant le désespoir de deux hommes et d’une femme. Déterminés à aller vers cet ailleurs où ils croient pouvoir obtenir tout ce qui leur manque chez eux : un travail, une reconnaissance et une dignité. Par un jeu de mots et un échange sémantique, le titre de la pièce, « Le Clan du destin ou mbëk mi », fait déjà référence à la situation à laquelle sont confrontés les protagonistes. Camarades d’infortune, ils se retrouvent au bord de l’océan, attendant un hypothétique passeur. Ils font connaissance, se racontent leurs vies, mais surtout cherchent, ensemble, le moyen de partir. Ils croient l’avoir trouvé en voyant un prêtre, traînant derrière lui un cercueil. Ce quatrième personnage est venu attendre, pour sa part, que la mer rejette un des fils de son village, mort durant la traversée, comme d’innombrables autres victimes de l’immigration clandestine. Les candidats au départ, qui avaient d’abord pris le prêtre pour leur passeur et le cercueil pour la pirogue tant convoitée, s’aperçoivent de leur méprise. Le temps de se reprendre, par une formule humoristique, voire satirique, l’un d’entre eux décide et déclare : « cercueil, je te baptise pirogue ». Sur le même registre d’humour décalé, le personnage féminin adopte une attitude masculine jusqu’au moment où il abandonne son côté androgyne pour faire usage de sa féminité. Cherchant à séduire, pour endormir sa méfiance, le représentant de la loi, autre personnage de la pièce, qui veut les arrêter. A l’un de ses compagnons qui l’accuse de se prostituer, elle rétorque : « ce n’est pas de la prostitution, c’est de l’intégration ». Tout au long de la pièce, le drame est tourné en dérision. Alternant la gravité de la situation présentée avec des répliques et un jeu des comédiens suscitant les rires des spectateurs. Parce qu’ils arrivent à rire d’eux-mêmes, le public peut aussi rire avec eux. Bien décidés à tout faire pour servir leur dessein, les personnages vont même jusqu’à se débarrasser de leurs noms, comme ils se débarrassent du reste. Ils se nomment « moi », « toi » et « elle ». Parce que devenir un clandestin, c’est aussi dissimuler son identité, sa nationalité pour ne pas risquer le rapatriement. Gagner le plus de temps possible avant l’inéluctable retour à la case départ. Pour les survivants. Leurs passeports déchirés, leurs habits enlevés, le tout empilé au milieu de la scène ; ils se dépouillent de leur identité, de leur nationalité, peut-être de leur humanité, pour tenter de reconquérir une dignité. Ailleurs. Poussés par une volonté farouche de « partir sans se retourner », dit l’un des personnages. « On ne se retourne pas quand on marche sur la corde du rêve... ». Cependant, parmi toutes ces répliques puisées à partir de trois œuvres d’auteurs que sont : « Tu ne traverseras pas le détroit », de Salim Jay, « La réclusion solitaire », de Tahar Ben Jelloun et « Le ventre de l’Atlantique », de Fatou Diome, celle en wolof, la seule de la pièce, semble sonner encore plus juste. En abandonnant pour un instant le français pour sa langue maternelle, l’un des protagonistes résume tout le pourquoi de cette entreprise périlleuse. Un homme qui vit encore chez ses parents et qui supporte de plus en plus mal sa situation. Dans une société où l’échec ou la réussite d’un individu est directement imputable à la mère, avec le fameux « liggeyu ndèye ». Toute une pesanteur sociale qui constitue autant d’alibis pour des jeunes qui situent le bout du tunnel du côté de l’Occident. Une pièce à la mise en scène réussie et remarquablement interprétée par les comédiens Pierre Koudédé Seck, Roger Sambou, Anne-Marie D’Olivera, Ousseynou Bissichi et Sadibou Manga.


KARO DIAGNE source Soleil

Le Clan du Destin / MBêk mi (en Wolof )
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