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La Présidence soutient Les Gueules Tapées
 
3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 22:16
Macodou Mbengue, comédien et metteur en scène : « Il faut un théâtre qui parle à tout le monde »

Macodou Mbengue, comédien et  metteur en scène veut apporter une nouvelle image au théâtre sénégalais, elle doit être plus professionnelle et universelle. Il a donné un avant goût avec ses élèves lors d’une représentation théâtrale du centre culturel Blaise Senghor.
Les 50 élèves, âgés de 20 à 60 ans, du comédien et metteur en scène  Macodou Mbengue, ont présenté vendredi dernier au Centre culturel Blaise Senghor la représentation finale d’un atelier de deux mois.  « Ils faisaient du théâtre dans la rue. Je leur ai proposé de suivre une formation pour améliorer leur jeu théâtral » explique le metteur en scène de la compagnie des « Gueules Tapées ».  Le théâtre populaire est très répandu au Sénégal. « Tout le monde fait du théâtre. A l’école, le théâtre se range au même niveau que le sport » souligne Macodou. C’est d’ailleurs comme cela qu’il a débuté. Originaire de Rufisque Macodou   est passionné de théâtre depuis son enfance.   Il a subit une formation  pendant cinq années à l’école des arts de Dakar.
Il s’est produit dans le monde entier avec « les gueules tapées » et armé de son expérience il  crée en 2000  le « Fest Art, un festival international du théâtre pour la paix » à Dakar.
Avec une 6ème édition du Fest Art est devenu un événement majeur de théâtre professionnel au Sénégal. L’objectif de Macodou est de lui donner une renommée internationale, en optimisant la circulation des artistes et des œuvres théâtrales sénégalais et d’autres pays. « On joue dans divers endroits à Dakar pour toucher toute la population » explique t-il. Mais le metteur en scène souhaite aller plus loin encore : « Je veux former au théâtre professionnel, tous ces jeunes talents sénégalais qui sont dans la rue ».

Le rythme et l’énergie du jeu sur la scène
Lors du stage à Blaise Senghor, il a transmis aux élèves les deux techniques fondamentales pour un comédien : le rythme et l’énergie du jeu sur la scène de théâtre. « Je leur ai fait travailler des textes de Molière, en français et en wolof. Je voulais qu’ils voient le théâtre autrement avec un texte à apprendre, des postures de scènes à imiter », explique Macodou Mbengue.   La représentation finale a été une belle réussite. Les 50 élèves, dont des mères de familles, ont fait face pour la première fois à un grand public. « Ils ont assurés. Je suis très fières d’eux » commente le professeur.  Pour Macodou, il n’est pas question de les lâcher après cette étape. « Je prépare maintenant une production avec certains d’entre eux. Le talent vient de la rue, il suffit juste de le montrer sous les projecteurs » dit-il. 
Mais pour cela, le comédien a besoin d’un soutien financier. S’il a réussi à proposer un stage gratuitement, il avoue néanmoins ne plus pouvoir continuer sans financement. « Le théâtre est une autre façon de voir la vie. Investir dans l’art théâtral est fondamental au Sénégal » argumente t-il. Aujourd’hui, « je souhaite amener le regard des sénégalais vers une autre forme de théâtre ; un théâtre plus universel » avance-t-il. Selon lui, les comédiens doivent éviter de jouer seulement en wolof et de se braquer sur un seul thème. « Il faut un théâtre qui parle à tout le monde », c’est ainsi qu’il peut aussi s’exporter  au-delà des frontières africaines.
 

Sarah SUDRE

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